Loi de Parkinson : 7 clés pour booster votre productivité

Vous connaissez cette sensation de courir sans cesse après le temps, jonglant entre des tâches qui vous paraissent interminables ? Et si je vous disais que la Loi de Parkinson pourrait être la clé de votre libération ? Que plus vous avez de choses à faire, plus vous gagnez du temps ?

Dans cet article, je vous présente les 7 clés qui vous permettront de contourner la loi de Parkinson et même d’en tirer profit !

Vous connaissez peut-être un ami qui est toujours en train de faire quelque chose, de développer des projets, avec cette impression d’une énergie illimitée ?

Je vais vous faire une confidence, c’était mon cas avec ma copine de l’époque et j’étais assez impressionné. Je ne comprenais pas d’où venait son énergie inépuisable. Et puis…Je me suis intéressé de plus en plus à la productivité, j’ai mené de fronts des projets toujours plus ambitieux, jusqu’à devenir moi-même une machine de guerre de productivité en route vers la réalisation de mes rêves les plus fous.

Mon secret ? Je vous dévoile une partie de l’explication dans cet article.

Qu’est-ce que la loi de Parkinson ?

La loi de Parkinson stipule que “le travail s’étend pour occuper le temps disponible pour son achèvement”. Cette observation, initialement faite dans le contexte de l’administration publique, a révélé une tendance humaine universelle : nous avons tendance à ajuster notre rythme de travail en fonction du temps qui nous est imparti. 

« Le travail s’étend pour remplir le temps disponible pour son achèvement ». 

Si un projet doit être terminé en une semaine, nous le ferons durer toute la semaine, même si, objectivement, il pourrait être accompli en quelques jours.

« Plus on a de temps pour réaliser une tâche, plus cette tâche prend du temps ». 

Mais comment cette loi peut-elle vous aider à devenir plus productif ? 

La réponse réside dans la compréhension et l’application pratique de ses principes. En reconnaissant que nous avons tendance à laisser les tâches s’étirer pour remplir le temps disponible, nous pouvons commencer à remettre en question la manière dont nous allouons notre temps.

« C’est la personne la plus occupée qui a le plus de temps libre »

La Loi de Parkinson nous pousse à réévaluer notre relation avec le temps et le travail. Elle suggère que, par une gestion plus stricte et une meilleure planification, nous pouvons non seulement accomplir nos tâches plus rapidement, mais aussi améliorer la qualité de notre travail en réduisant la propension à la procrastination et à l’étirement inutile des tâches. 

En fin de compte, l’application de la loi de Parkinson peut transformer notre efficacité professionnelle, nous permettant de libérer du temps pour d’autres activités importantes ou enrichissantes, tant sur le plan personnel que professionnel.

Qui est à l’origine de la loi de Parkinson ?

En 1955, Cyril Northcote Parkinson, un historien et écrivain britannique, a formulé cette loi célèbre, désormais connue sous le nom de Loi de Parkinson. Sa réflexion a été publiée dans un article influent pour le magazine « The Economist », marquant ainsi un tournant dans la compréhension de la gestion du temps et de l’efficacité au travail.

Parkinson, né en 1909, était un érudit aux intérêts variés, incluant l’histoire et les sciences politiques. Sa loi, initialement formulée pour décrire un phénomène observé dans l’administration publique britannique, s’est avérée avoir des implications bien plus larges, touchant à la productivité et à la gestion du temps dans de nombreux domaines.

La portée de la Loi de Parkinson va bien au-delà de la critique de la bureaucratie gouvernementale. Elle a des implications pour la gestion personnelle, la planification d’entreprise, et même la psychologie du travail, faisant de Parkinson non seulement un historien, mais aussi un contributeur clé à la compréhension moderne de la gestion et de l’efficacité.

En reconnaissant que le temps alloué à une tâche influence la manière dont cette tâche est exécutée, la Loi de Parkinson a encouragé des générations de gestionnaires, d’entrepreneurs et d’individus à repenser leur approche de la planification et de l‘exécution des tâches.

Que faire face à la loi de Parkinson ?

Face à la connaissance de la loi de Parkinson, deux options s’offrent à nous :

• 1- Contourner cette loi;
• 2- Tirer partie de cette loi. 

D’une part, nous avons l’option de contourner cette loi, ce qui implique de trouver des moyens pour contrer sa tendance naturelle à l’expansion du travail. Cela nécessiterait de développer des stratégies pour réduire les délais, augmenter l’efficacité, et minimiser la procrastination. 

D’autre part, il y a l’opportunité de tirer parti de cette loi en l’embrassant et en l’utilisant comme un outil pour améliorer notre gestion du temps et notre productivité. Cette approche consiste à accepter et à utiliser à notre avantage la nature humaine de dilatation du travail, en l’orientant vers une réalisation plus efficiente et ciblée des tâches. 

Alors, prêt à explorer ces deux perspectives dans la suite de cet article ?

Comment contourner la loi de Parkinson

1- Evaluer la durée de chaque tâche avant de la planifier

Pour améliorer notre productivité et notre gestion du temps, on parle souvent de PLANIFICATION. Je propose d’ailleurs une méthode de planification hebdomadaire en étapes rapides dans ma formation « 10 jours pour booster votre productivité ».

Mais attention !

Planifier c’est bien, mais planifier an allouant une durée cohérente, c’est mieux !

Pour cela, je vous invite à :

• Analyser la tâche à effectuer,
• Prendre en compte sa compléxité,
• Avoir une première idée des ressources nécessaires,
• Se demander si vous avez les compétences requises,
• Et surtout insérer directement cette tâche dans votre agenda pour ne pas l’oublier !

Il s’agit ici de définir un cadre temporel réaliste qui reflète la quantité de travail réellement nécessaire, plutôt que de se fier à des estimations arbitraires ou trop généreuses.

En vous posant la question de la nature et l’étendue du travail à accomplir, vous pourrez planifier de manière plus efficace, en allouant le temps adéquat à chaque tâche sans tomber dans l’excès !

2- Réduire les échéances

Une fois la durée de chaque tâche correctement évaluée, l’étape suivante consiste à réduire délibérément les échéances. Cette stratégie vise à créer un sentiment d’urgence, poussant à une concentration plus intense et à une efficacité accrue.

Comme une photo vaut mieux que mille mots, voici deux schémas explicatifs.

Premier schéma : productivité et efficacité

Deuxième schéma : procrastination

Alors évidemment, la réduction des échéances doit être réalisée de manière judicieuse. Il ne s’agit pas de fixer des délais irréalistes qui pourraient conduire à du stress inutile ou à une baisse de la qualité du travail.

L’objectif est de trouver un équilibre optimal entre un délai suffisamment court pour encourager l’efficacité et suffisamment long pour permettre la réalisation de la tâche avec une qualité acceptable.

3- Utiliser la méthode du bloc de temps

Le « time blocking » est une technique de gestion du temps puissante pour contourner la Loi de Parkinson. Cette méthode consiste à diviser votre journée en blocs de temps dédiés à des tâches spécifiques ou à des types de travail.

Au lieu de travailler avec une liste de tâches ouverte, vous assignez un bloc de temps spécifique – peut-être une heure ou deux – à une tâche particulière, et vous vous engagez à ne travailler que sur cette tâche pendant ce bloc.

Les avantages du bloc de temps :

• Créer un sens de l’urgence et de la concentration,
• Se concentrer intensément,
• Eviter les distractions,
• Visualiser la manière dont nous utilisons notre temps,
• Permettre une meilleure évaluation de la durée réelle des tâches.

4- Utiliser la technique Pomodoro

La méthode Pomodoro, développée par Francesco Cirillo dans les années 1980, est une autre stratégie efficace pour contrer les effets de la Loi de Parkinson.

Cette technique consiste à diviser votre travail en périodes de 25 minutes, appelées « Pomodoros », séparées par de courtes pauses. Chaque Pomodoro est dédié à une seule tâche, et vous devez travailler sans interruption jusqu’à ce que le timer sonne.

Comment tirer parti de la loi de Parkinson

J’entends souvent dire : “la clé de la réussite c’est la persévérance !”. Très bien, mais qu’est-ce que cela veut dire au final ? Né-t-on persévérant ou non persévérant ? 

Pour moi, la persévérance est une conséquence et non une cause de la réussite. Car tout l’enjeu est de se demander comment être persévérant.

Et un des ingrédients de la persévérance ? L’inspiration.

Un deuxième ingrédient ? La passion.

1- Travailler sur des projets inspirants

Le Cercle vertueux de la passion et de la productivité

Le principe est simple : en faisant des choses que nous aimons, nous sommes naturellement plus investis et enthousiastes.

Cette passion se traduit par une énergie accrue, non seulement pour l’activité en question, mais aussi pour d’autres tâches de notre quotidien.

Cette énergie supplémentaire nous rend plus efficaces, nous permettant de réaliser nos tâches plus rapidement et avec une meilleure qualité.

Gagner en efficacité, gagner du temps

L’efficacité accrue nous permet de libérer du temps précieux. Ce temps peut alors être réinvesti dans d’autres activités gratifiantes, créant ainsi un cycle positif.

Plus nous sommes efficaces, plus nous avons de temps pour les activités que nous aimons, et plus nous aimons ce que nous faisons, plus nous devenons efficaces dans nos tâches.

D’où la phrase assez provocatrice que j’aime bien : 

“Plus vous ferez de choses, plus vous aurez du temps”.

Travailler plus intelligemment

En augmentant notre capacité d’encaissement par l’engagement dans des tâches passionnantes, nous devenons des gestionnaires de temps plus habiles. Nous apprenons à optimiser notre productivité non pas en travaillant plus dur, mais en travaillant plus intelligemment. 

Ce cercle vertueux se traduit par un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, une satisfaction accrue et une productivité globale améliorée.

2- Développer le muscle de la productivité

La productivité n’est pas une compétence statique mais un muscle qui se développe et s’adapte. En nous concentrant sur des tâches qui nous intéressent et nous motivent, nous renforçons notre capacité à être productif.

Voici des techniques à mettre en place pour développer votre muscle de la productivité :

• Clarifier vos objectifs à court, moyen et long terme,
• Définissez vos priorités,
• Déléguez les tâches que vous n’aimez pas faire et pour lesquelles vous n’avez pas de compétences particulières,
• Exploitez vos meilleurs créneaux,
• Pratiquez l’isolation technologique.

3- Mon cadeau : 10 jours pour booster votre productivité

J’offre actuellement ma formation « 10 jours pour booster votre productivité » d’une valeur de 97€.

(Offre valable jusqu’au 30/11/2023).

Les objectifs ?

• Enfin respirer et profiter du temps gagné,
• Avancer à grand pas sur vos projets les plus fous,
• Equilibrer votre vie pro et perso,
• Conserver ce bénéfice sur le long terme en mode « pilote automatique ».

• Module 1 : Les 3 méthodes essentielles (droit au but),
• Module 2 : Comment intégrer ses méthodes à votre quotidien (du concret et du passage à l’action),
• Module 3 : 5 astuces pour aller plus loin (et conserver ces bonnes habitudes sur le long terme),
• Bonus : Comment trouver un équilibre vie pro / vie perso (les 3 étapes indispensables).